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Je veux revoir l'étoile bleue
Briller dans le ciel
Oh pourquoi m'as tu fait Dieu
Ce môme éternel
JL. Murat, le môme éternel
Je veux revoir l'étoile bleue
Briller dans le ciel
Oh pourquoi m'as tu fait Dieu
Ce môme éternel
JL. Murat, le môme éternel
Toutes les vérités seront bonnes à entendre et seront bonnes à dire
Je ne crains pas le mal et me méfie du bien, les normes sont bien pires
Apaisés, les démons qui menacent, mon reflet dans la glace, fusionnel face à face
Je découvre l'été, l'été sans fin
180 degrés d'immense liberté, de chaleur m'envahissent
Retrouver comme un frère, celui que je suis vraiment et sa rage de vivre
L'inconscient peu à peu se déleste des souvenirs épars, dispersés au hazard
Je découvre l'été, l'été sans fin
Un sentiment d'éternité, je découvre l'été sans fin
Ce soir la lune est pleine et la mer est argent, l'instant est symbolique
Pour qu'une collision épidermique ait lieu, somptueuse et limpide
Je suis prêt, je me sens fort et libre, tu donnes et je reçois, mes ailes se déploient
Je découvre l'été, l'été sans fin
Pour l'éternité, avec toi, l'été sans fin
E. Daho, San Antonio de la Luna
Il est des nuits où je m'absente
Discrètement, secrètement
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
A ce reflet qui me remplace
Tu jurerais que je suis là
Mais je survole en deltaplane
Les sommets bleus des Pyrénées
En Andorre la Catalane
Je laisse aller ma destinée
Je foule au pied un champ de seigle
Ou bien peut être un champ de blé
Dans les airs j'ai croisé des aigles
Et je croyais leur ressembler
Le vent d'été parfois m'entraîne
Trop loin, c'est un risque à courir
Dans le tumulte des arènes
Je suis tout ce qui doit mourir
Je suis la pauvre Haridèle
Au ventre ouvert par le taureau
Je suis le taureau qui chancèle
Je suis la peur du toréro
Jour de semaine ou bien dimanche
Tout frissonnant dans le dégel
Je suis au bord de la mer blanche
Dans la nuit blanche d'Arcangesque
J'interpelle des marins ivres
Autant d'alcool que de sommeil
Cet éclat blème sur le givre
Est-ce la lune ou le soleil ?
Le jour pâle attriste les meubles
Et voilà c'est déjà demain
Le gel persiste aux yeux aveugles
De mon chien qui cherche ma main
Et toi tu dors dans le silence
Où sans moi tu sais recouvrer
Ce visage calme d'enfance
Qui m'attendrit jusqu'à pleurer
Il est des nuits où je m'absente
Discrètement , secrètement
Mon image seule est présente
Elle a mon front, mes vêtements
C'est mon sosie dans cette glace
C'est mon double de cinéma
A ce reflet qui me remplace
Tu jurerais que je suis là
J. R. Caussimon / L. Férré
Du 12 au 31 mai 2007, exposition croisée de Matthieu Bobin (encres) et Franck Gervaise (pastels), sur le thème du golfe du morbihan à la Galerie les Funambules, rive gauche du port à Vannes.